La Méthode d’exercice correctif suit une séquence d’opérations précises selon un schéma scientifique et codifié.

Les opérations d’intervention peuvent être résumées dans un organigramme qui identifie les aspects clés.

  • Analyse statique et examen de la ligne d’aplomb
  • Analyse de la fonction active-dynamique
  • Évaluation analytique de la force musculaire par des tests musculaires manuels
  • Évaluation analytique de la ROM des articulations par des tests manuels des articulations -Test d’accroupissement de la tête
  • Test de squat à une jambe
  • Test d’extériorité supérieure
  • Test d’excursion de la balance Y

Phases d’exercices correctifs


Les tests sont effectués en fonction des besoins de l’utilisateur individuel qui contacte le spécialiste. Une fois que le spécialiste a réalisé son évaluation et établi une liste de priorités sur lesquelles travailler, il organise un programme de travail divisé en deux phases :

Phase de rééquilibrage : elle a pour but de réduire les déséquilibres entre les groupes musculaires tendus et détachés par des exercices de relâchement musculaire-fascial, des étirements et une mobilité active, ainsi que des exercices de renforcement analytique.


Phase d’intégration : elle a pour but de travailler sur le district cible en synergie avec d’autres districts par le biais d’exercices qui impliquent les aspects de coordination et le travail conjoint de plusieurs segments de l’organisme.
Techniques d’exercices correctifs
Pour rendre efficace ce qui a été décrit, il est nécessaire d’utiliser 4 techniques spécifiques divisées en 2 phases :


PHASE DE RÉÉQUILIBRAGE


A) Techniques inhibitrices : auto-relaxation myofasciale
B) Techniques de mobilisation : mobilité articulaire, étirements statiques et dynamiques, PNF
C) Techniques d’activation musculaire : renforcement musculaire


PHASE D’INTÉGRATION


Techniques d’intégration : mouvements dynamiques intégrés

Les différents exercices de planche peuvent donner à l’entraîneur des indications sur le degré d’efficacité du tronc du sujet, devenant ainsi un point de référence pour déterminer la progression du travail avec des exercices plus ou moins complexes.

Lorsque les exigences minimales ne sont pas respectées, comme le maintien d’une posture exécutive correcte, l’opérateur ne peut pas faire progresser la difficulté des exercices proposés, au contraire, il est nécessaire de simplifier l’exercice afin de favoriser la meilleure exécution possible.

Les progressions et les simplifications se font grâce à un ensemble d’outils à la disposition de l’opérateur, tout d’abord la charge naturelle et ensuite :

  • l’angle d’inclinaison du corps par rapport à l’axe vertical idéal ;
  • la largeur des leviers du corps ;
  • le support bipodal ou monopodal ;
  • l’intervention sur un ou plusieurs plans de mouvement ;
  • la nature statique ou dynamique du geste ;
  • les bases ou les outils instables (balles, planches ou disques proprioceptifs).


Phase Étirements

Avant une séance d’entraînement intense, il est recommandé de faire quelques étirements légers. C’est un moyen rapide et facile d’aider vos muscles à se mettre en route progressivement. La récupération après l’exercice sera également plus facile. Tout d’abord, les étirements effectués immédiatement après une séance d’entraînement devraient faire partie de la routine de tout athlète. Ces mouvements visent à étirer, mais sans forcer, les compartiments musculaires les plus impliqués dans l’activité physique : les muscles des jambes, des bras, du dos et du cou. En effectuant une séance d’étirement de 10 à 15 minutes après chaque séance d’entraînement, vous pouvez échapper aux tensions et aux douleurs causées par les microtraumatismes post-entraînement. Les étirements facilitent également le drainage des toxines (acide lactique) qui ont tendance à s’accumuler dans les fibres musculaires en contraction, réduisant ainsi la sensation de raideur musculaire que l’on ressent après un entraînement intense.


Phase repos

Le repos est l’un des meilleurs moyens de récupérer (ou de guérir) d’une maladie ou d’une blessure, et cela fonctionne même après une séance d’entraînement intense. À mesure que votre corps se rétablit, il a la capacité étonnante de prendre soin de lui-même, mais vous devez être celui qui lui donne du temps. Se reposer, après une séance d’entraînement intense, permet au processus de réparation et de récupération de se dérouler à un rythme naturel. Parfois, le repos ne permet pas de récupérer efficacement après un gros effort, mais il vous aidera certainement à vous sentir mieux et à retrouver de l’énergie.


Phase récupération active

Il s’agit d’un mouvement facile et doux qui améliore la circulation et favorise le transport des nutriments et des déchets dans tout le corps. En théorie, cela contribue à la réparation des muscles et à la reconstitution rapide des nutriments.